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Première victoire IRONMAN 70.3 pour Quentin Barreau

Première victoire IRONMAN 70.3 pour Quentin Barreau

Quand on est triathlète pro, certaines courses s’imposent pour leur prestige. D’autres pour leur densité de start-list. Et puis il y a celles qu’on choisit sur un simple feeling, une intuition.

C’est ce qu’a fait Quentin Barreau, en prenant seul la direction de l’Équateur pour s’aligner sur l’IRONMAN 70.3 de Manta.
Un pari sans filet, sans repères, sans certitudes — mais avec une conviction solide : c’était la bonne course, au bon moment.

Et ce pari, Quentin l’a transformé en or.


Une course parfaitement maîtrisée

Sous le soleil équatorien, Quentin a brillé sur les trois disciplines. Une natation efficace en 23’26, un vélo offensif en 2h06, et une course à pied supersonique en 1h14, qui lui permet de faire la différence dans les derniers kilomètres.

Il s’impose en 3h48’08, devant le Brésilien Fernando Toldi et le Mexicain Rodrigo Gonzalez.

Cette victoire vient couronner des mois de préparation exigeante, et valide une stratégie de course menée avec sang-froid, patience et justesse.
Elle lui ouvre aussi les portes des Championnats du Monde IRONMAN 70.3 — qui se tiendront en 2026, à Nice. Une belle coïncidence, et un vrai symbole pour ce coureur très attaché à la Côte d’Azur.


 Un retour en France digne d’un film

Mais si la course a été limpide, le retour, lui, a viré à l’aventure rocambolesque.

Tout commence juste après la ligne d’arrivée : son vol retour est avancé de deux heures sans notification. Et chez la compagnie ? Aucune trace de modification dans leur système. Pas d’hôtel, pas d’assistance, pas d’alternative.
Débrouille-toi.

Quentin trouve un bus pour rallier Quito. 7h annoncées… il en mettra près de 20. En cause ? Un camion-citerne en feu, bloquant totalement la route en pleine campagne équatorienne. Résultat : 20 heures d’attente sans réseau, sans infos, sans visibilité. Juste de la chaleur moite, un sac de sport, et des inconnus qui espèrent, eux aussi, repartir un jour.

Arrivé à Quito, l’attente continue. Files d’attente à rallonge, personnel dépassé, aucun plan B. Quentin finit par racheter un billet lui-même pour enfin rentrer en Europe.

Mais ce n’est pas fini. Madrid : 10 heures d’escale en plus, un corps vidé, une tête ailleurs. Et une seule envie : rentrer, poser les valises, et savourer cette victoire.


 Une victoire au goût d’aventure

Malgré tout, Quentin garde le sourire. Ce week-end en Équateur lui a offert bien plus qu’une ligne à son palmarès : une première grande victoire, une qualif mondiale, et une histoire qu’on n’oublie pas.

Parce que dans le sport comme dans la vie, ce sont aussi ces détours inattendus qui façonnent les plus beaux souvenirs. Nous sommes heureux et fier d'accompagner Quentin dans cette aventure.